L’Ontario se prépare à sévir contre les opérateurs de jeux d’argent illégaux
L’Ontario intensifie sa répression contre les opérateurs de jeux d’argent illégaux afin de protéger les consommateurs et de soutenir un marché du jeu réglementé et responsable.
La question des jeux d’argent illégaux est un problème mondial, et en Ontario, le sujet est au centre de l’attention depuis quelques semaines. Les joueurs de la province continuent d’exploiter des failles qui leur permettent d’accéder à des opérateurs offshore et clandestins, et cette pratique continue de causer des maux de tête à l’industrie.
Le gouvernement provincial a également été critiqué pour son manque apparent de législation visant à mettre fin à ces plateformes. Bien que cela puisse sembler tardif, il semble qu’une répression soit désormais imminente.
Accès non autorisé
Les accusations d’inaction persistent, mais elles sont peut-être injustes. Alors que les jeux d’argent en ligne n’ont été légalisés en Ontario qu’en 2022, la province a rapidement mis en place un système de licences multiples, dans lequel les opérateurs doivent demander des licences distinctes pour les plateformes de paris sportifs et de casino.
Cette méthode a été adoptée par d’autres provinces canadiennes et s’est avérée efficace dans la lutte contre les entreprises malhonnêtes, mais il reste encore beaucoup à faire.
Lors du Sommet canadien sur les jeux d’argent, qui s’est tenu à Toronto en juin, il a été révélé qu’environ 17 % des habitants de l’Ontario jouent toujours sur des plateformes de jeux d’argent non agréées par la Commission des alcools et des jeux de hasard de la province.
Bien que des inquiétudes subsistent, la situation en Ontario est plus positive qu’ailleurs. Dans la province, 84 % des paris sont effectués sur des plateformes agréées, contre 27 % au Québec et 24 % en Colombie-Britannique.
Malgré ce déséquilibre, l’Ontario reconnaît qu’il y a du travail à faire, et le procureur général s’est saisi de la question.
Marchés gris
S’exprimant lors de la Canadian Gaming Conference, le procureur général de l’Ontario, Doug Downey, a déclaré :
Dave Forestell, président du conseil d’administration de la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, a clarifié la situation : “Lorsque nous avons lancé le marché en avril 2022, environ 70 % des joueurs se trouvaient sur le marché gris, ou non réglementé,” a déclaré M. Forestell. “Je n’utilise plus ce terme. Je parle désormais de marché illégal.”
Mesures efficaces
L’Ontario dispose de plusieurs moyens pour lutter contre les jeux d’argent clandestins. La publicité est l’un des domaines à interdire, et toute plateforme pouvant accéder à la communauté des joueurs de l’Ontario peut actuellement se constituer une clientèle sur une plateforme non réglementée.
En mai dernier, la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario a envoyé une demande à toutes les plateformes médiatiques, leur demandant de cesser de diffuser des publicités d’opérateurs de jeux d’argent offshore. La commission a également l’intention de faire pression sur les opérateurs de paiement pour qu’ils cessent de travailler avec ces plateformes offshore.
Il s’agit clairement d’un problème qui doit être résolu, mais les détracteurs ont souligné les échecs passés de l’AGCO. En 2022, les opérateurs offshore existants ont eu six mois pour obtenir une licence de jeu. Ils ont été informés que s’ils ne respectaient pas ce délai, leur accès serait fermé.
Le délai a expiré pour beaucoup d’entre eux, mais ils ont continué à opérer dans l’État. Trois ans plus tard, l’Ontario reste préoccupé par les plateformes de jeux illégales, et bien que des déclarations positives aient été faites, il est maintenant temps d’agir.
Notre position sur la question
Chez CasinosFiables.ca, nous nous opposons aux jeux d’argent illégaux et non autorisés. Nous pensons que les jeux d’argent doivent toujours se dérouler dans un environnement sûr, transparent et réglementé. C’est pourquoi nous ne recommandons ni ne faisons la promotion d’aucun casino en ligne ou plateforme de paris qui ne dispose pas d’une licence appropriée délivrée par une autorité reconnue.